Ostara est une fête païenne célébrée aux alentours du 21 mars (c’est-à-dire au moment de l'équinoxe de printemps). Il symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après un hiver froid et dur, et le retour de la Déesse sous son visage de jeune fille et d'amante. Son équivalent anglo-saxon est Eostre.
Éostre est le nom d’une déesse anglo-saxonne attesté par Bède le Vénérable, un moine bénédictin du VIIIe siècle, dans son livre De temporum ratione, et qui présente le culte d’Éostre comme déjà éteint parmi les Anglo-Saxons. À part cette brève mention, il n'existe pas d’autre information sur cette divinité, bien que quelques spéculations ont depuis été formulées. En 1835, dans Deutsche Mythologie, Jacob Grimm cite Bède quand il propose Ostara comme l’équivalent en vieux haut allemand.
Ostara par Johannes Gehrts (1884)
Easter, l'équivalent anglais de « Pâques », est dérivé du nom de la déesse Éostre qui était célébrée au cours de l’équinoxe de printemps. L’équinoxe de printemps est le jour où le Soleil se lève exactement à l’Est : East en anglais. Éostre est la déesse de l’Est associée à la déesse Ostara germanique, à la déesse romaine Aurora de l’aurore, à la déesse Éos grecque, à la déesse hindoue Ushas. Elles sont toutes dérivées du même prototype indo-européen du nom de Hausos.
Bède le Vénérable écrit que dans les temps anciens, les Anglais utilisaient un calendrier lunaire. Les mois étaient appelés Monath dérivée du mot Mona qui signifie Lune. Le mois (romain) d’avril, qui vient juste après l’équinoxe de printemps, était alors connu sous le nom de Eostur-Monath. Il était consacré, dit Bède, aux festivités de la déesse Éostre. Ce mois correspondait également à la période pascale, qui fut donc volontairement confondue.
Le 21 mars : Dísablót national à Gamla Uppsala, en Suède (le sacrifice aux Dísir, à lieu tous les neuf ans)
(Ressources Wikipédia...)